Le principal défi scénographique était là. Il fallait donc imaginer un dispositif adapté et spécifique.

À nos yeux, un procédé unique, singulier, visible, devait prendre en compte et surmonter ces contraintes, et introduire des éléments d’interactivité, permettant au spectateur de participer à la scénographie. Le chevalet mécanique permettait de répondre à ces différentes contraintes. Sa verticalité, son esthétique industrielle, sa facilité de maniement, la lisibilité de sa structure font de cet objet un moyen efficace et sans compromis de donner à voir une architecture.

Dispositif interactif au même titre que les chevalets, les polygones flottants ont pour fonction de distinguer chaque lauréat.

Visiter une exposition, ce n’est plus mécaniquement suivre un parcours. Ce n’est plus recevoir des informations, c’est bien plutôt les chercher, les identifier, les cibler, les trouver soi-même.

Notre volonté était que le public puisse ainsi sélectionner, choisir, créer son propre regard. Le contenu n’est plus exposé/imposé. Le public va à sa rencontre.

Client : Pavillon de l’Arsenal / Budget : 0.2M€ HT / Surface 650 m² / Calendrier : 2004 / Equipe : François Kirby